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Les Marchés Publics de Montréal

Marché Jean-Brillant: Nourrir de jour comme de nuit

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Marché Jean-Brillant: Nourrir de jour comme de nuit
Sept jours sur sept, de jour comme de nuit, le Marché de Quartier Jean-Brillant offre des aliments frais aux résidents de l’animé quartier Côte-des-Neiges. Rencontre avec les trois propriétaires derrière ce service de proximité.

À première vue, on pourrait presque croire qu’ils sont frères : solidement charpentés, le crâne rasé et le regard avenant, Richard Trottier, Éric Trottier et Jean-François Laviolette ont assurément des airs de famille. Et pourtant, il n’en est rien. Éric et Richard partagent bien un ancêtre commun (leurs grands-pères étaient cousins), mais c’est plutôt en travaillant ensemble dans les allées du Marché Jean-Talon que la bande s’est formée.

Depuis une douzaine d’années, les trois quarantenaires ont pris les commandes du Marché Jean-Brillant, qui était auparavant entre les mains du père et de l’oncle d’Éric. Établi dans le chemin de la Côte-des-Neiges depuis 1982, à quelques jets de pierre de l’Université de Montréal, le marché est grouillant d’activité à toute heure du jour… ou de la nuit. C’est l’un des rares commerces du genre à être ouvert 24 heures sur 24.

« De 16 à 20 h, c’est le moment le plus intense en termes d’achalandage. Il y a de l’action! explique Richard, le plus volubile des trois. Puis ça devient un peu plus tranquille. Le soir, les gens sont moins stressés, on voit la différence. Mais il y a toujours un roulement. »

Qui sont les oiseaux de nuit qui viennent faire leurs courses après le coucher du soleil? « L’Université de Montréal [qui possède plusieurs pavillons dans les environs] a beaucoup de cours du soir qui se terminent assez tard. Les étudiants passent au marché en rentrant chez eux. Et dans un rayon rapproché, on a l’hôpital de St. Mary, l’hôpital Sainte-Justine et l’Hôpital général juif : beaucoup d’employés font des quarts de soir et de nuit. Puis à partir de 23 h, ce sont les chauffeurs de taxi et autres travailleurs de nuit », énumère Richard.

Les dernières caissières terminent leur quart à minuit. Ensuite, un gardien de nuit prend le relais pour surveiller les lieux et servir les clients. « Impossible de fermer puisqu’il n’y a pas de murs! » rigole Éric en désignant le marché à aire ouverte.

Une machine bien huilée

La nuit, les propriétaires sont loin de se la couler douce. Vers 2 h du matin, Éric, qui est chargé des achats et des relations avec les producteurs, est déjà chez les grossistes pour choisir les fruits et légumes qu’il offrira sur les tablettes dans la journée.

« Si j’arrivais à 7 h, je n’aurais pas les plus beaux fruits, mais quand je suis là à 2 h, oui », explique Éric qui est tombé dans la marmite de fruits et légumes lorsqu’il était tout petit. Il a commencé à travailler dans l’entreprise familiale dès l’âge de 13 ans. « Ce qui me motive, c’est la fierté d’avoir les plus beaux produits, les plus frais, et les primeurs que les autres marchands n’ont pas », souligne-t-il avec orgueil.

Richard et Jean-François, eux, amorcent leur journée vers 4 h pour recevoir les marchandises et les disposer sur les étals. Lors de certaines journées chargées, leur quart de travail peut s’étirer jusqu’à 18 ou 19 h. Tout ça huit mois par année, de la mi-mars au début novembre. « L’hiver, on a le temps de s’asseoir et de souffler un peu, mais le reste du temps, ce sont huit mois très intenses, précise Richard. Pendant ces huit mois, on n’a pas le temps de se réunir les trois propriétaires ensemble. On se comprend sans se parler beaucoup. C’est un roulement réglé au quart de tour. »

Cette machine bien huilée permet de rassembler une impressionnante quantité de denrées fraîches dans un espace somme toute assez limité. « On voudrait en offrir encore davantage, mais c’est vraiment une question d’espace. Les pieds carrés sont utilisés au maximum, explique Richard. Ce qu’on offre, c’est vraiment la proximité et la fraîcheur. C’est un marché plus intime. On n’a pas de tout, mais on a tout ce dont notre clientèle a besoin au quotidien. »

Une clientèle qui s’est avérée extrêmement fidèle au fil des ans. « C’est le bouche-à-oreille et le rapport qualité-prix qui nous ont permis d’avoir une clientèle loyale, souligne Éric. On a des habitués dans la trentaine qui nous raconte qu’ils passaient quand ils étaient étudiants et qui continuent à acheter ici. On est vraiment ancrés dans le quartier, on fait partie des habitudes de gens. »

Questions en rafale à Richard Trottier

Quelques mots pour décrire l’ambiance du marché…

Très animée en journée, plus tranquille le soir.

Un produit incontournable à se procurer quand on visite votre marché?

Les petits fruits : fraises, framboises et cerises.

Un souvenir ou une anecdote particulière reliée au marché?

Une fois ou deux par année, on voit un patient de l’hôpital de St. Mary se pointer au marché avec son poteau et son sérum au bras!



Un texte de Benoit Valois-Nadeau, magazine Caribou

Photos de Michael Abril et Philippe Nguyen


Découvrez les autres PORTRAITS DE FAMILLE


La grande famille des Marchés publics de Montréal est forte des producteurs, des marchands et des artisans qui la composent. Depuis des années et des générations, ils se lèvent tôt, expérimentent, ratent parfois, recommencent tout le temps, veillent, récoltent et réussissent ! Jour après jour, ils se tiennent fièrement debout derrière leurs étals comme au bout d’une table où ils nous invitent à manger. Ils sont le cœur et l’âme d’un marché, l’essence de sa personnalité, la raison pour laquelle on a envie d’y retourner. La série Portrait de famille tient à rendre hommage et à raconter l’histoire de ces piliers de nos Marchés publics.

Ce projet a été financé par l’entremise du Programme Proximité, mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture, selon une entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec.


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