Potager Mont-Rouge Halte Gourmande: le plaisir est dans les champs!
Présence essentielle au marché
Tous les week-ends d’automne, Philippe et Marjolaine reçoivent quelque 5 000 personnes à leur site agrotouristique de Rougemont. Ils gèrent une soixantaine d’employés sur place et à leur kiosque du marché Jean-Talon. « C’est l’abondance des récoltes. On travaille sans relâche, sept jours sur sept, dit Philippe. Le kiosque au marché Jean-Talon roule aussi à plein. Il faut être partout. Ce n’est pas le temps d’être malade! » En fin d’été, au marché, le kiosque des parents ouvre temporairement face à celui des enfants. La folie gagne alors leur coin du marché! Potager Mont-Rouge est depuis longtemps réputé pour ses tomates italiennes. « Quand le petit kiosque de nos parents ouvre à la mi-août pour la vente de tomates au volume, par grosses caisses, ça ne dérougit pas », dit Philippe. « Notre kiosque au marché Jean-Talon a sa place plus que jamais. Ça vient avec un rôle d’éducation que nous prenons à cœur, avance Marjolaine. Le succès de notre entreprise répond à un désir de proximité avec les producteurs et à un besoin de contact avec la nature. » Ça tombe bien, ils viennent d’acquérir une érablière. « Un beau projet s’en vient… comme si on n’était pas déjà assez occupés! » lance Philippe. Tous deux parents de jeunes enfants, ils jonglent comme ils peuvent avec la vie de famille et celle d’entrepreneurs agricoles. « On pense tout le temps à nos enfants. Et c’est la même chose pour notre entreprise qu’on veut voir grandir », indique Marjolaine. À la ferme comme au marché.Questions en rafale
Un mot pour décrire l’ambiance au Marché Jean-Talon? Philippe : Authentique. Marjolaine : Réconfortant. Peut-être parce que j’y vais souvent depuis que j’ai 7 ans! La chose qui vous motive à vous lever si tôt le matin? Philippe : J’aime ce que je fais et je ne me pose pas de questions. Je travaille de 80 à 100 heures par semaine, mais je ne le vois pas comme un travail. Marjolaine : On ne s’ennuie jamais, je n’ai jamais le blues du lundi matin. Votre plus beau souvenir au marché? Marjolaine : Vendre des tomates avec mon père, mon grand-père et mes amies. Un texte de Sophie Allard, magazine Caribou Photos de Michael AbrilDécouvrez les autres PORTRAITS DE FAMILLE
La grande famille des Marchés publics de Montréal est forte des producteurs, des marchands et des artisans qui la composent. Depuis des années et des générations, ils se lèvent tôt, expérimentent, ratent parfois, recommencent tout le temps, veillent, récoltent et réussissent ! Jour après jour, ils se tiennent fièrement debout derrière leurs étals comme au bout d’une table où ils nous invitent à manger. Ils sont le cœur et l’âme d’un marché, l’essence de sa personnalité, la raison pour laquelle on a envie d’y retourner. La série Portrait de famille tient à rendre hommage et à raconter l’histoire de ces piliers de nos Marchés publics.
Ce projet a été financé par l’entremise du Programme Proximité, mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture, selon une entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec.Partagez...
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