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Les Marchés Publics de Montréal

Domaine Villeneuve : un verger comme nul autre

Tous les portraits

Domaine Villeneuve : un verger comme nul autre
Dans le chemin Principal de Saint-Joseph-du-Lac, les vergers se succèdent mais ne se ressemblent pas tous. C’est là, sur les terres qui les ont vus grandir, que David et Nicolas Villeneuve se sont lancés à leur tour dans la pomiculture. Ils ont misé sur des variétés alors peu cultivées ici pour les vendre au marché Jean-Talon, où ils sont présents depuis une dizaine d’années afin d’avoir un contact direct avec le public. Pari risqué, certes, mais qui a porté ses fruits! Oubliez la McIntosh ou la Lobo. Au tournant des années 2000, les frères Villeneuve ont osé remplacer les cultivars dits «standards» du verger familial exploité par leurs parents depuis le début des années 70 pour des variétés de pommes plus sucrées. «Le marché de la pomme traditionnelle était déjà saturé», se rappelle Nicolas, rencontré au milieu de son verger, à environ deux kilomètres du village de Saint-Joseph-du-Lac. «Il y a 20 ans, quand on a décidé d’entreprendre une deuxième carrière et de monter une entreprise pomicole sur la terre de nos parents, on a fait le choix de repartir à zéro. On a donc coupé tous les anciens pommiers pour implanter en grand nombre – sur plus de 20 hectares – des pommiers qui allaient nous donner des variétés au goût plus sucré qu’on ne trouvait à l’époque pratiquement qu’à l’importation.» Si l’idée de départ était ambitieuse, les deux frères ont prouvé que ces arbres poussent tout aussi bien dans les Basses-Laurentides qu’en France ou en Colombie-Britannique. Aujourd’hui, Nicolas et David offrent non seulement en abondance la Paula Red, la Gala et la Honeycrisp, une pomme croquante et juteuse de plus en plus prisée, mais aussi des fruits aux noms moins familiers : Delcorf, Delbarestivale, Primgold ou Ambrosia, réputées pour leur polyvalence et leur faible acidité. Le Domaine Villeneuve se spécialise en outre dans la Rosinette et la Passionata, deux nouveaux cultivars 100 % québécois créés par l’organisme La Pomme de demain, dont ils sont membres. Ces deux variétés parfumées à souhait, aussi bonnes à cuire qu’à croquer, commencent à peine à émerger sur leurs étals après des années de développement. Qui plus est, on cultive au Domaine Villeneuve des fraises, des melons d’eau et des cantaloups, des fruits qu’on trouve aussi au kiosque fruitier du marché Jean-Talon, ouvert à l’année. Il n’y a pas à dire : le commerce familial a bien grandi depuis ses débuts. «Au Québec, on est habitués aux pommes à croquer. Avec ces variétés aux saveurs plus complexes, on propose d’autres dimensions gustatives, fait valoir Nicolas. Elles sont aussi idéales pour accompagner un plateau de fromages ou en salade, car elles ne brunissent pas.»  

Passion familiale

Pomiculteurs de père en fils, Nicolas et David Villeneuve ne se destinaient pas nécessairement à l’agriculture à temps plein. «Mon père était policier et ma mère, technicienne en radiologie», raconte Nicolas, qui a été enseignant avant de s’associer à son frère. «Pour eux, la ferme n’était pas le revenu principal, mais plutôt un plan de retraite et un milieu de vie. L’entreprise, c’est vraiment notre idée, même si nous avons eu le soutien de nos parents, qui habitent toujours la maison familiale. D’ailleurs, notre père est notre employé le plus fidèle! Il nous a transmis sa passion pour l’agriculture.»

Et la relève? La troisième génération est déjà à pied d’œuvre, et les projets ne manquent pas. «Tout est à construire!» s’exclame le pomiculteur. Tandis que la fille de Nicolas vient de recevoir son diplôme en pâtisserie et a déjà en tête des recettes à base de pommes, un de ses fils s’apprête à entamer des études en mécanique de machinerie lourde. Et durant la belle saison, les plus jeunes travaillent soit aux champs, soit au marché. Autre preuve que la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre!

En rafale

Un souvenir d’enfance au verger?

Dès notre plus jeune âge, on aidait nos parents au verger durant l’été. On détestait particulièrement faire le contrôle de charge. Ça pouvait prendre une journée pour faire un seul arbre! On doit encore accomplir cette tâche aujourd’hui, mais disons que j’ai appris à aimer son côté méditatif.

 

Qu’aimez-vous de l’expérience du marché public?

Autant j’aime travailler aux champs dans la solitude, autant j’aime sortir de ma bulle pour aller à la rencontre des clients au marché et partager ma passion pour nos produits. Après tout, c’est aussi pour ça qu’on va au marché : pour le contact humain avec le marchand ou le producteur qui n’est possible qu’en vente directe.

 

Un incontournable de votre kiosque?

La Rosinette, qu’on a maintenant en assez grand volume pour l’offrir des premières récoltes, vers la mi-septembre, jusqu’à Noël. On est vraiment fiers de cette pomme qui a été créée au Québec.

VOIR TOUS LES PORTRAITS DE FAMILLE

 

Jessica Dostie, magazine Caribou Photos de Dominique Viau, BODOÜM Photographie

La grande famille des Marchés publics de Montréal est forte des producteurs, des marchands et des artisans qui la composent. Depuis des années et des générations, ils se lèvent tôt, expérimentent, ratent parfois, recommencent tout le temps, veillent, récoltent et réussissent ! Jour après jour, ils se tiennent fièrement debout derrière leurs étals comme au bout d’une table où ils nous invitent à manger. Ils sont le cœur et l’âme d’un marché, l’essence de sa personnalité, la raison pour laquelle on a envie d’y retourner. La série Portrait de famille tient à rendre hommage et à raconter l’histoire de ces piliers de nos Marchés publics.

 

Ce projet a été financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en région.

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