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Les Marchés Publics de Montréal

Ferme des Moissons: Vivre d’amour et d’ail frais

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Ferme des Moissons: Vivre d’amour et d’ail frais
« Dans les petits pots les meilleurs onguents », « Small is beautiful », … autant de proverbes qui décrivent à merveille l’approche de Daniel Brais et Judith Canaff, producteurs d’ail et propriétaires de la Ferme des Moissons, en Montérégie.
Le couple, qui a pris la relève des parents de Daniel en 1994, possède quelque 80 arpents de terre à Saint-Urbain-Premier, près de Mercier. De ce nombre, une douzaine sont consacrés à la culture de l’ail sous toutes ses formes, et six à d’autres aliments comme les haricots, les betteraves et une multitude de fines herbes. Le reste est loué à leurs voisins qui y cultivent des légumes. En comparaison, la ferme québécoise moyenne fait un peu plus 330 arpents. La Ferme des Moissons est petite et les propriétaires n’en font pas de complexes! « C’est petit, familial, et on veut garder ça de même! » dit d’emblée Daniel Brais, sympathique gaillard qui poursuit la tradition agraire amorcée par son grand-père. Daniel et Judith sont les seuls à y travailler à temps plein. Bien sûr, ils peuvent compter sur l’aide d’ouvriers agricoles et de membres de la famille lors des périodes de pointe, mais le nombre de travailleurs au champ ne dépassent jamais la dizaine. « Nos parents nous donnent encore un coup de main. À 79 ans, ma mère est aussi bonne que moi sur un tracteur, c’est drôle à voir! » explique Daniel, en riant. À la ferme, une bonne partie des travaux s’effectue à la main. Une question de coût, mais aussi de philosophie. « Je ne veux pas avoir des dizaines d’employés et que ça devienne impersonnel, insiste Judith, souriante. Je veux être avec mes travailleurs, à quatre pattes dans le champ. Je ne veux pas jouer à la boss, je veux être proche de mon monde et m’assurer de la qualité de mon produit. » Le travail à la main est aussi tout indiqué pour l’ail, plante fragile qu’il faut récolter délicatement pour ne pas endommager la tête. La famille Brais a été l’une des premières à cultiver l’ail au Québec. Au fil du temps, c’est même devenu la spécialité de la ferme, qui en fait pousser depuis deux générations. « L’ail, c’est quelque chose qui nous a toujours bien réussi, quelque chose qui nous passionne. En agriculture, si on a la passion et qu’on veut la garder, il faut faire pousser les choses qu’on aime », soutient Daniel Brais. Le duo en cultive plusieurs variétés qui se distinguent par le moment de la plantation – au printemps ou à l’automne –, leur physionomie – ail à collet mou ou à collet dur – ou même leur couleur – ail noir ou ail rose. Flavor, Messidor, Arno… autant d’espèces qui se retrouvent en vedette au kiosque du Marché Jean-Talon que la ferme occupe depuis des dizaines d’années. « On a des clients qui viennent chercher leur ail chez nous depuis l’époque de mon père. D’autres viennent d’aussi loin que Québec ou Gatineau pour s’approvisionner au kiosque », mentionne fièrement Daniel.

Une question d’équilibre

  Daniel et Judith, tous deux dans la cinquantaine, travaillent ensemble depuis une trentaine d’années après avoir complété leur parcours universitaire. Pendant que Judith supervise la production au champ, Daniel gère le kiosque et les livraisons. Le secret de leur succès en couple comme en agriculture? L’équilibre. « Le fait que lui s’occupe du marché et moi des champs, c’est comme si on allait au travail chacun de notre côté », illustre Judith. Le duo est tout de même en communication constante (il se parle « 1000 fois par jour » rigole Judith) pour gérer les opérations. Mais lorsque la journée s’achève après de longues heures de travail, le tandem passe à autre chose. « Au fil des années, on a pris des décisions pour avoir une vie équilibrée. Par exemple, on ferme le kiosque chaque lundi. Ça nous fait un petit week-end et ça nous permet de recharger nos batteries et de garder la passion. Une fois qu’on a fini notre journée de travail, on a une vie à vivre aussi! » souligne Daniel. Cette vie bien remplie leur a apporté deux enfants, aujourd’hui dans la vingtaine. Pour l’instant, les rejetons ne sont pas intéressés à reprendre la terre familiale. Cette perspective n’inquiète pas outre mesure leurs parents. « Ils viennent de terminer leurs études. Ils ne prendront pas la relève pour le moment, mais ils peuvent faire ce choix plus tard», soutient Judith. « Peu importe leur décision, ça ne nous déçoit pas du tout, ajoute son conjoint. C’est leur choix. Dans la vie, c’est important de faire ce qu’on aime le plus. On leur a toujours dit : si vous revenez à la ferme, on va travailler plus longtemps pour vous aider. Et si vous ne revenez pas, on va peut-être prendre notre retraite plus rapidement! »

Questions en rafale à Daniel Brais

  Quelques mots pour décrire l’ambiance du marché… Une belle ambiance conviviale et amicale. C’est comme un petit village! Un produit à se procurer absolument à votre kiosque? L’ail, évidemment. Et les haricots français, de plus en plus populaires. Qu’est-ce qui vous motive à vous lever si tôt le matin? On n’a pas le choix ! J’aime bien aménager le kiosque pour bien recevoir les clients. C’est devenu ma routine au fil du temps.     Un texte de Benoit Valois-Nadeau, magazine Caribou Photos de Dominique Viau, BODOÜM photographie  

Découvrez les autres PORTRAITS DE FAMILLE

La grande famille des Marchés publics de Montréal est forte des producteurs, des marchands et des artisans qui la composent. Depuis des années et des générations, ils se lèvent tôt, expérimentent, ratent parfois, recommencent tout le temps, veillent, récoltent et réussissent ! Jour après jour, ils se tiennent fièrement debout derrière leurs étals comme au bout d’une table où ils nous invitent à manger. Ils sont le cœur et l’âme d’un marché, l’essence de sa personnalité, la raison pour laquelle on a envie d’y retourner. La série Portrait de famille tient à rendre hommage et à raconter l’histoire de ces piliers de nos Marchés publics.

Ce projet a été financé par l’entremise du Programme Proximité, mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture, selon une entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec.

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