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Les Marchés Publics de Montréal
9 juin 2021

Un resto pas comme les autres

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Lundi matin. Derrière sa façade vitrée qui donne sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, le Robin des Bois s’éveille. On est immédiatement charmé par son décor invitant, ses 125 places assises, son menu élaboré, ses prix attractifs. Mais il faut dire qu’ici, on se trouve dans un établissement bien particulier…

Le Robin des Bois est un « restaurant à but lucratif social », qui vise à lutter contre l’isolement et la pauvreté.

Il suffit de faire un tour dans la grande cuisine située au fond du local pour comprendre ce que cela signifie. Impossible de ne pas noter les rires des employés et des bénévoles qui travaillent ensemble. Parmi eux, on voit la cheffe Amélie, qui a appris la restauration sur le tas, en train d’éplucher des pommes de terre entre deux appels à des fournisseurs. À côté d’elle, il y a Antoine, un médecin français en sabbatique qui réalise son rêve de travailler en cuisine. Puis, on remarque Céline et Dominique, deux retraitées qui viennent une fois par semaine donner un coup de main avant de se rendre au cinéma.

C’est ce mélange des genres joyeux et inusité qui définit le Robin des Bois. Et cette idée, c’est à Judy Servay qu’on la doit. Ancienne productrice pour la télévision et le cinéma, elle est un jour rentrée d’un voyage en Afrique avec l’idée d’un restaurant qui fonctionnerait sur la base du bénévolat et qui redonnerait à la société. « Je n’avais jamais travaillé dans un resto, précise-t-elle. Et je n’en aurais jamais ouvert un, si ce n’est celui-ci! »

Le 22 juin 2006, les portes du Robin des Bois se sont ouvertes, avec des employés ainsi qu’une banque de bénévoles constituée à partir du site web de l’organisme, sur lequel on peut s’inscrire pour offrir de son temps de manière très flexible. « Je pensais que recruter des bénévoles serait la partie la plus difficile du projet, explique la fondatrice. Mais je me suis rendu compte que les gens aiment donner et aider les autres. »

Et cette aide est concrète, sur plusieurs plans. Le Robin des Bois collabore avec une douzaine d’organismes qui soutiennent les gens dans le besoin en leur reversant chaque année les profits qu’il réalise.

« Le Robin aide aussi les gens qui viennent faire du bénévolat », dit fièrement Judy. De fait, parmi les « petites mains » qui s’activent ici, on trouve une panoplie de profils: des personnes isolées, des immigrants, des petits bums, des autistes, des vedettes, des retraités, des enfants en camp de jour… « On ne juge personne sur son pedigree, son âge ou son apparence. Il n’y a qu’au Robin des Bois que cette façon de mettre tout le monde sur un pied d’égalité est possible. »

« C’est aussi ce qui rend notre expérience riche de sens , renchérit Céline, la bénévole, qui fréquente le Robin depuis son ouverture. « En venant ici au début, je ne m’attendais à rien, mais j’ai noué des amitiés en coupant des carottes! Et j’ai toujours autant de plaisir à m’impliquer. »

Cet esprit d’ouverture et d’adaptation, unique en son genre, guide toutes les actions de l’organisme. On y sert habituellement des dîners et des soupers – qui, en contexte « covidien », sont plutôt livrés. On y organise des conférences de presse, des mariages et des partys en tout genre. Les visiteurs y assistent à des concerts, des lancements, des causeries et des conférences, y cassent des assiettes dans la salle de défoulement (en échange d’un don de cinq dollars), y font des emplettes de produits maison ou locaux et de vins abordables…

Voilà un aperçu de tout ce qui attend ceux et celles qui pousseront les portes du Robin des Bois. Avec en prime un grand bol de sourires, d’amitié et d’altruisme. Comme le dit si bien Dominique, l’autre bénévole, « le Robin des Bois, c’est un resto, mais c’est avant tout une communauté. »

Texte de Sophie Ginoux

Ce texte est paru dans le numéro Communautés du magazine Caribou

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