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Les Marchés Publics de Montréal

Marché Mont-Royal : cœur nourricier de son quartier

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Marché Mont-Royal : cœur nourricier de son quartier

Le marché de quartier Mont-Royal fait partie du paysage montréalais depuis 40 ans déjà. Ce sont quatre décennies à offrir, toute l’année, des fruits et légumes de saison ou des produits de l’érable aux touristes comme aux gens du coin, à fleurir ce quartier de la ville où la voiture a longtemps régné et à nourrir les oiseaux de nuit avec ses sandwichs et muffins maison. À la tête de cette institution sans prétention: John Fogarty.

Texte de Virginie Landry, magazine Caribou

Le responsable du kiosque installé à la station de métro Mont-Royal, un grand gaillard souriant et au regard bienveillant, y est depuis l’ouverture, en 1983. De quoi trahir son âge, même si travailler à l’extérieur toute sa vie l’a gardé en forme. John ne fait absolument pas sa jeune soixantaine.

Les marchés de quartier ont été lancés en 1982 comme projet pilote dans différents coins de Montréal. À l’époque où il accepte de s’occuper du tout nouveau marché du Plateau-Mont-Royal, John travaille dans le milieu des fruits et légumes et termine son DEC en marketing. «Ce diplôme m’a donné une bonne base pour gérer mon commerce», souligne celui qui a tenté de poursuivre son parcours à l’université, sans grand intérêt. «Le reste, ça s’apprend sur le terrain.»

Des produits d’ici, des plantes d’ailleurs

Après toutes ces années passées au marché, John a été témoin de l’évolution commerciale de l’avenue du Mont-Royal, et a contribué à dynamiser l’artère. Sur ses étals, il y a toujours eu des fruits et des légumes, «des produits du Québec, le plus possible, c’est obligatoire», martèle-t-il. Dès le début de juin, on trouve déjà des radis du Québec, des laitues, des échalotes et les toutes premières fraises des champs de la saison. À l’automne, il y aura plusieurs variétés de pommes, des courges et des citrouilles, puis des sapins juste avant les Fêtes. Finalement, en hiver, le kiosque prend des airs de cabane à sucre et propose différents produits de l’érable comme des tartes, de la tire ou du sirop.

John a aussi ajouté une offre fleurie à son commerce au début des années 2000, pour pallier les besoins des résidents du Plateau en quête de fleurs en pot, de fines herbes bios et de plantes exotiques.

Bien épaulé par son équipe, John peut compter sur ses 26 employés, qui se relaient 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pendant la saison estivale. «J’ai des employés de qualité et je n’ai pas de difficulté à recruter, indique-t-il avec fierté. Le rythme est bon ici, et on passe la journée dehors. C’est vraiment plaisant.»

Parmi ses employés, il y a sa femme qui, installée derrière le comptoir, prépare sandwichs et salades. «Chacun fait ses affaires. Elle cuisine de son bord et moi, j’ai mes propres tâches. Je sais qu’elle est là, je suis content de la voir.» John, un homme de raison, a toujours considéré les proches qui travaillent avec lui comme des collègues. Résultat? «Pas de chicane, jamais. Et quand on retourne à la maison, on ne parle plus du marché.»

Son père ainsi que ses quatre enfants ont déjà travaillé pour lui. «Quand ils étaient jeunes, ils passaient le balai pour se faire un peu d’argent de poche», se souvient-il tendrement. Deux de ses filles y sont restées jusqu’à tout récemment, et volent maintenant de leurs propres ailes.

Un homme impliqué

En plus de s’occuper de son kiosque, John a participé à la création de la Société des marchés publics de Montréal dans les années 1990. Il y a d’ailleurs été administrateur pendant plus d’une décennie.

«J’ai eu du fun à faire ça. J’étais au marché et sur le conseil d’administration des marchés publics, mais aussi sur le CA de la caisse Desjardins [située juste devant son kiosque], président de la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal et président du centre communautaire du quartier [situé derrière son kiosque]. J’ai toujours aimé être aux opérations et m’impliquer dans la communauté. C’était du bénévolat, mais j’aimais ça.»

Après avoir longtemps enchaîné les journées de 16 heures en travaillant au marché en plus de s’atteler à ses tâches connexes, John a finalement ralenti la cadence. Il s’active toujours aux aurores pour remplir les étals de son joli marché, mais rentre chez lui en avant-midi, fait un peu de comptabilité et, vers midi, le travail est fini.

Et la fameuse retraite? «Peut-être l’an prochain, j’aimerais ça. On verra.»

Questions en rafale :

Trois mots pour décrire votre marché. Passion, beauté, plaisir.

Qu’est-ce qui vous motive à vous lever le matin? Je me réveille avant que le cadran sonne. Il y a quelque chose de paisible à la solitude matinale, au fait d’être seul dans son camion et de rencontrer les producteurs. Il y a en a que je connais depuis 30, 40 ans! Je pense à Alain Guinois et à ses laitues, à la famille Trottier et à ses tomates et ses pommes, à la famille Paquette et à son maïs… Des fois, je travaille avec la deuxième génération, mais j’ai aussi connu le père!

Une anecdote sur votre marché. Il a changé de place souvent! Il a déjà été à gauche de la sortie du métro. Il a aussi été quelque temps dans une ruelle à proximité. Puis nous voilà à un nouvel emplacement, à droite de la sortie du métro. Nous devrions y rester jusqu’en 2025, mais qui sait?

 

VOIR TOUS LES PORTRAITS DE FAMILLE

   

La grande famille des Marchés publics de Montréal est forte des producteurs, des marchands et des artisans qui la composent. Depuis des années et des générations, ils se lèvent tôt, expérimentent, ratent parfois, recommencent tout le temps, veillent, récoltent et réussissent ! Jour après jour, ils se tiennent fièrement debout derrière leurs étals comme au bout d’une table où ils nous invitent à manger. Ils sont le cœur et l’âme d’un marché, l’essence de sa personnalité, la raison pour laquelle on a envie d’y retourner. La série Portrait de famille tient à rendre hommage et à raconter l’histoire de ces piliers de nos Marchés publics.

 

Ce projet a été financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en région.

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